Un projet d’accord, sans avancée majeure, a été rendu public jeudi. Plus de 250 options restent en suspens et doivent encore être discutées, rapporte Le Figaro.
En dépit d’un nombre historique de cent cinquante chefs d’État présents lundi au Bourget à la conférence internationale sur le changement climatique et de 185 pays qui s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre à partir de 2020, les négociations patinent.
Mercredi soir, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et président de la COP21, a tapé du poing sur la table. Malgré 50 réunions techniques en trois jours, «les négociations avancent trop lentement», a-t-il déploré. Il s’est donc invité à la réunion des négociateurs des 194 pays et de l’Union européenne pour accélérer le tempo. Ce qui a conduit à la publication, jeudi matin, d’un texte un peu raccourci mais sans avancées majeures. Un projet de 50 pages, dont 26 pour l’accord proprement dit.
Par Saër SY