L’effet haussier est lié au cycle naturel du café dans le pays qui alterne une mauvaise saison à une autre généralement meilleure. Le Kenya se trouve actuellement dans la phase ascendante de ce cycle, souligne Reuters.
A cet effet, le Kenya s’attend à voir sa récolte de café augmenter d’environ 22% au terme de la campagne 2015/2016. Cette progression sera le fruit d’initiatives mises en œuvre pour booster la production, a indiqué le régulateur de la filière.
Le pays espère en effet bénéficier des retombées positives de l’augmentation des superficies réservées à la fève et de l’exploitation de nouvelles plantations dans l’ouest kényan.
La hausse devrait également s’accompagner d’une montée en flèche des revenus qui passeront de 182,53 millions de $ lors de la campagne 2014/2015 à quelques 196 millions de $ lors de la saison en cours.
Quoiqu’étant un petit producteur de café, avec juste 1% de la production mondiale, la culture tient une place prépondérante dans l’économie agricole du pays car elle est l’une des principales sources de revenus de ce secteur.
Par Saër SY