Abdessalem Bouchouareb, le ministre algérien de l’industrie et des mines a affirmé que 2016 serait l’année des énergies renouvelables qui, combinées au numérique, impulseraient une nouvelle dynamique au pays. « C’est à notre portée et c’est la nécessité qui l’impose.» a-t-il martelé au micro de nos confrères d’agenceecofin.com de ce jeudi et visité par vivafrik.com lors de la clôture à Oran du 6ème salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable.
A l’en croire, l’Etat algérien, pour qui la transition énergétique est une ambition industrielle est décidé à accorder des aides plus importantes aux nouvelles industries intervenant dans le domaine des énergies renouvelables. Il désire également, en partenariat avec les universités et les partenaires étrangers, encourager les nouveaux métiers du secteur, et ainsi, permettre le développement de nouvelles entreprises. « C’est un défi à relever par les universités, l’industrie et les partenaires étrangers qui devront également trouver les raccourcis nécessaires pour aller vers des énergies renouvelables durables.» a ajouté M. Bouchouareb.
Selon lui, l’atteinte des objectifs nationaux consistant à produire 27% de l’énergie électrique à partir des renouvelables d’ici à 2030 ne sera possible qu’avec le concours de toutes les parties.
Moctar FICOU / VivAfrik
