Changement climatique : Les maires francophones s’engagent
Les maires locaux et d’Afrique à l’honneur dans le cadre du séminaire internationale sur le climat. Ainsi les conseillers municipaux ont accepté d’intégrer la question de l’énergie dans leur budget annuel. Ce qui leur permettra d’agir conséquemment au niveau local pour minimiser les effets des changements climatiques sinon même les arrêter.
A ce titre selon Seneweb six engagements ont été pris notamment la consommation en énergie des bâtiments et de l’éclairage public, en faisant recours au solaire comme le font déjà les villes de Dakar, Joal, Fatick, Kaolack et Thiès». Ce, «en relation avec l’Etat et ses partenaires techniques et financiers ». Ces se sont également engagés à « la réduction de la minéralisation de l’espace public afin de réduire les inondations », mais aussi à » l’élaboration de plans d’urbanisme pour un meilleur contrôle de la gestion des terrains à usage agricole tout en adoptant leurs plans locaux de développement aux politiques touristiques nationales» confirma ce site parcouru par VivAfrik.
La technologie au service d’une agriculture durable
Infoclim est le tout nouveau projet dédié aux agriculteurs sénégalais afin qu’ils s’adaptent aux changements climatiques. Si l’on en croit au site Good planet, infoclim collecte les données climatiques qu’il partage avec populations surtout les laboureurs de la terre pour les aider à mieux adapter leurs semailles, d’utiliser des semences résistantes à la sécheresse, diversifier les cultures et adopter les celles pérennes, lutter contre l’érosion des sols, le développement de l’agroforesterie et les sources alternatives de revenus. Et ceci toujours en adéquation avec les changements du climat actuel. Ainsi infoclim mets le données climatiques à la disposition des collectivités locales.
Un projet énergétique qui menace la biodiversité
La construction de centrale à charbon serait un risque pour nos écosystèmes à en croire VivAfrik. En effet ce projet du nom de Sendou est d’une capacité de 125 mégawatts soit l’équivalent d’un quart de l’électricité produite aujourd’hui par le Sénégal. Cependant, construire cette centrale, c’est condamner les acteurs du milieu marin à la pauvreté car les eaux et l’air seront pollués », a déclaré Fatou Samba, présidente de l’association des transformatrices et conseillère municipale. Actuvert.com abonde dans le même sens en précisant que les normes environnementales ne sont pas respectées.
Selon l’ingénieur Daouda Gueye, responsable technique de la ville, « cinq pompes vont aspirer 15 000 mètres cubes d’eau de mer par heure et rejeter une eau dont la température aura été réchauffée de plus de 10 °C. Avant d’ajouter que « rien n’a été prévu pour stocker les résidus des 400 000 tonnes de charbon qui seront brûlées chaque année. Et vu cette situation la préparation des poissons pratiquée à l’air libre sera impossible à proximité d’une centrale dont les fumées seront chargées de particules polluantes de plomb, de sélénium, d’arsenic… » Clame t-il.
Ainsi, le Sénégal doit faire un saut technologique vers les énergies renouvelables et ne pas choisir la pire des solutions pour le climat et les populations, plaide un représentant de la branche sénégalaise de l’ONG internationale Waterkeepers.
Ndéye Fatou NDIAYE / VivAfrik