Conférence d’Addis-Abeba : l’accord signé doit poser les bases du financement des 17 objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015-2030

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C’était l’un des rendez-vous clés avant le prochain sommet des Nations-Unies à New York en septembre et la conférence climatique de Paris en décembre (COP 21). La troisième Conférence internationale sur le financement du développement, qui s’est tenu en Éthiopie cette semaine, s’est conclue par un accord entre 193 États. Un accord qui reconnaît l’intégration de la question climatique dans le développement, mais qui ne va pas au-delà des promesses déjà actées par les pays développés. De quoi refroidir les pays du Sud, pour qui la question du financement est cruciale afin de lutter contre le changement climatique.

La 3ème conférence internationale sur le financement du développement a débouché, mercredi 15 juillet, sur un « agenda des actions ». Une annonce qui précède de 24 heures la clôture officielle de l’évènement, dans une précipitation qui ne rime pas forcément avec ambition.

L’accord, signé par les 193 États représentés dans la capitale éthiopienne, doit poser les bases du financement des 17 objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015-2030.

Ils seront adoptés en septembre à l’ONU, dans le sillage des objectifs du millénaire. « Ce texte est une étape cruciale vers la construction d’un avenir durable pour tous. Il fournit un cadre global pour le financement du développement durable », s’est félicité Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Mais le sommet d’Addis-Abeba était aussi censé être un marchepied vers la conférence de Paris. Or, celui-ci est bancal.

novethic.fr

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