Vivafrik.com – « Nous perdons chaque année, environ 100 000 hectares de terres », a indiqué le directeur de Naturama, Idrissa Zeba lors d’un entretien qu’il a accordé à nos confrères du lefaso.net.
« Nous perdons chaque année, environ 100 000 hectares de terres. C’est vous dire le niveau ou l’ampleur de la dégradation des terres dans notre pays », a rapporté Idrissa Zeba des statistiques des spécialistes du ministère de l’environnement et des ressources halieutiques du pays.
Ce qui montre nettement que le Burkina Faso est totalement concerné par la dégradation des terres pour arriver à la désertification. Une situation qui est accentuée par le dérèglement climatique.
« Les parties Nord et extrême-Nord du pays, ont atteint un niveau de non-retour, si on peut appeler les choses ainsi. Dans ces parties, les questions d’aridité sont les plus accrues, les questions de température sont les plus élevées, la survie de l’Homme est quasi-impossible. Il faut même féliciter les populations qui vivent dans ces espaces », a expliqué Idrissa Zeba.
Par Saër SY / Vivafrik.com