Vivafrik.com – Le Colonel Papa Sarr ingénieur des Eaux et Forêts, directeur technique à l’Agence nationale de la Grande Muraille verte, reste convaincu qu’il faut prendre les devants avant que le désert ne gagne davantage du terrain dans les pays du Sahel. Toutefois, il a listé sur les phénomènes qui ont accentués la désertification.
Interpellé par Vivafrik.com sur le désert du Sahara comme une maladie environnementale pour l’Afrique, le Colonel Papa Sarr explique que celui-ci (le désert) « est un processus » qui passe transforme « une zone humide, en une zone moins humides. Ce n’est pas quelque chose qui avance fondamentalement ». Ce qui laisse comprendre que la désertification n’est pas spontanée. Si on en est arrivé à ce point dans les pays du Sahel, c’est sans nul doute qu’il y’a du laisser-aller par les populations qui habitent dans ces zones.
Selon Papa Sarr : « le désert est une difficulté pour l’Afrique, et le Sahel surtout », donc la Grande muraille verte serait le moyen le plus efficace de lutte contre son avancée, afin d’éviter que la désertification n’envahisse les territoires situés plus à l’intérieur du continent », .
La désertification est un processus, qui transforme des zones qui étaient jadis productives, en des zones qui ne le deviennent plus. En fait, c’est à ce niveau que nous devons mener le combat. A cet effet, « la Grande muraille verte a été une réponse»
Papa Sarr poursuit que : «la désertification est accentuée par les changements climatiques avec tous les processus qui font que le climat est complètement déréglé au niveau mondial, il pleut de moins en moins. On a des phénomènes qui arrivent de plus en plus, les tornades, les bandes de sables,… autant de manifestations du processus de désertification de nos zones »
Extrait d’une interview accordé à VivAfrik.com, nous y reviendrons
Par Saër SY / Vivafrik.com