Lutte contre les dérèglements climatiques, l’Afrique en état d’alerte !

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Forêts et changements climatiques en Afrique centrale

En marge du 14e Congrès Forestier Mondial qui se tient du 07 au 11 septembre 2015 à Durban, en Afrique du Sud, la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) va présenter un rapport sur les actions entreprises par ses États membres dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Il convient à ce sujet de rappeler que les pays de la COMIFAC ont préparé et soumis au Secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies un rapport sur les Changements Climatiques et plusieurs propositions sur la problématique du REDD selon MEDIATERRE.

Gabon: inauguration d’un centre de surveillance de l’environnement

Premier projet de cette nature en Afrique centrale, SEAS (surveillance de l’environnement assisté par satellite) au  Gabon permet la réception directe des images satellitaires et intègre un centre de compétences en télédétection pour contribuer au suivi des forêts et de l’environnement au Gabon et en Afrique Centrale. En effet, c’est un bâtiment rempli d’équipements capables d’observer avec précision tout ce qui se passe dans 23 pays africains, et grâce auquel il sera possible de « surveiller les eaux territoriales, détecter et identifier les embarcations qui y naviguent, observer les zones d’exploitation pétrolières offshore, surveiller les frontières qu’elles soient maritimes ou terrestres. Puis l’évolution des forêts », affirme une responsable française sur RFI. Pour accélérer le passage à l’action les précieuses données fournies par le centre seront mises à la disposition des demandeurs comme « don du Gabon » pour sauver la planète.

L’Île Maurice décidée à préserver son environnement et son écosystème 

L’Île Maurice fait la part belle à la préservation de son environnement et de son écosystème nous confie l’agence ECOFIN. Le gouvernement mauricien va mettre sur pied une commission nationale de l’environnement et un centre national de gestion des désastres.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2016, les sacs en plastique seront interdits dans l’île. 1,3 milliard de roupies mauriciens (Rs) seront consacrés à la résolution des problèmes d’inondation. En plus d’un portefeuille de 3,3 milliards de Rs va être consacré à une meilleure gestion des eaux usées et des déchets. En juin 2018,  2 milliards de Rs vont être investis pour la protection des régions exposées aux catastrophes naturelles et sanitaires.

Crise énergétique au Ghana : baisse de production du au manque d’eau

L’agence ECOFIN nous apprend que le Ghana connait depuis le début de cette année une crise énergétique sans précédent induite par le faible niveau des eaux notamment au barrage hydroélectrique d’Akosombo. Des délestages pouvant s’étendre sur 24 heures d’affilée ont sérieusement ralenti le secteur économique.

Conséquence immédiate Le secteur industriel ghanéen ne recevra plus 130 MW mais 100 MW d’énergie. Une décision  prise par le ministère de l’énergie dans le but de gérer au mieux la pénurie énergétique que traverse actuellement le pays. Une situation  bien contournée par les autorités camerounaises.

Les villes camerounaises à l’heure de l’énergie solaire

Après la ville universitaire de Soa dans la banlieue de Yaoundé en 2014, c’est autour de la ville Mvomeka dans la région du sud du Cameroun de se mettre à l’heure de l’Energie solaire pour son éclairage public nous confirme MEDIATERRE. Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kounay a procédé à l’inauguration de centrale solaire et des réseaux associés. D’un coût total de 453 millions de FCFA, ce projet d’électrification de 72 kW va permettre l’installation de 293 panneaux solaires et 93 lampadaires. Il a annoncé par ailleurs la construction de telles centrales solaires dans 1000 autres localités du Cameroun.

L’Egypte serait dotée d’une  des plus grandes réserves de gaz naturel au monde 

« La plus grande découverte de gaz jamais faite en Egypte et en mer Méditerranée » a été localisée à 1450 mètres de profondeur, a affirmé le géant italien de l’énergie ENI, qui a  annoncé la nouvelle, précisant que ce gisement, qui pourrait présenter un potentiel de 850 milliards de mètres cubes, se situe dans un secteur de 100 km2. Ainsi, les réserves potentielles du gisement sont estimées par l’ENI à l’équivalant-gaz de 5 milliards et demi de barils de pétrole, souligne RFI visité par VIVAFRIK. Soit presque deux ans de production de pétrole par l’Arabie Saoudite. Cette  découverte va permettre en effet à l’Egypte d’augmenter drastiquement sa production d’électricité, qui doit faire face aujourd’hui au manque de gaz naturel.

Ndéye Fatou NDIAYE / VivAfrik

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