Sénégal – Câble sous-marin Cap des Biches-Bel-Air : Vers le renforcement du réseau de transport d’énergie électrique à haute tension

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Le directeur de Cabinet du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le Pr Meissa Diakhaté, a visité, lundi 7 octobre 2024, le bateau devant réaliser les travaux d’installation du câble sous-marin 225kv déployé entre le Cap des Biches et Bel-Air, une infrastructure majeure du programme de renforcement du réseau de transport électrique à haute tension.

Il était accompagné de l’ambassadeur américain à Dakar, du directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) Papa Toby Gaye et du directeur de l’Électricité, Cheikh Moulaye Idriss Fall.

Ce projet de câble sous-marin est financé par le Millennium Challenge Account Sénégal II (MCA) et le Millennium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis, à 200 millions de dollars, soit un investissement de près de 120 milliards de FCFA.

Il vise la modernisation et le renforcement du réseau de transport de SENELEC et la fourniture d’électricité de qualité à faible coût.

L’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar, Michael Raynor, a salué le projet en ces termes. « Ce câble est vraiment quelque chose d’extraordinaire sur plus de 30 kms. C’est la première ligne haute tension sous-marin de l’Afrique de l’Ouest. Cela va renforcer la capacité et la fiabilité du réseau électrique du Sénégal. Et va augmenter l’accès à l’électricité à des millions de Sénégalais pour pousser la croissance économique et créer des emplois, mais aussi, améliorer les résultats scolaires et sanitaires ».

En termes d’impacts, ce projet devrait profiter à environ 4,6 millions de Sénégalais sur une période de vingt ans, permet d’élargir l’accès à l’électricité et promouvoir la croissance économique.

Pour le directeur de cabinet du Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines (MEPM), ce câble « s’inscrit en droite ligne de la politique définie par les plus hautes autorités de l’État ».

« Il s’agit pour nous, de réfléchir à travers les éléments clés de notre politique énergétique en rapport avec les principes de souveraineté », a dit le Pr Meissa Diakhaté.

« L’autre aspect, est de voir que le Sénégal s’inscrit dans une dynamique de rendre son peuple prospère. Et nous en avons pleine conscience que le développement économique et la prospérité demandent des outils structurants », a-t-il ajouté.

Parmi ces outils, il a cité une « énergie de qualité ».

« La demande en électricité est très forte. Nous voulons de l’équité. Ce projet s’inscrit en droite ligne de cette volonté de rendre plus équitable. Le Sénégal se veut un pays juste », a souligné Meissa Diakhaté.

Moctar FICOU / VivAfrik

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