C’est la question que l’on devrait se poser après la COP21 malgré le financement annuel de 100 milliards de dollars à partir de 2020 pour accompagner le développement des économies vertes dans les pays du Sud. Sur ce montant, l’Afrique n’en bénéficiera que de 12% malgré l’attirance de 70% de ses terres cultivables aux investisseurs étrangers, elle exporte 65% de ses ressources naturelles sans aucune valeur ajoutée.
La Chine et l’Inde vont plus profiter du financement prévu pour accompagner le développement des économies vertes dans pays du Sud. Leurs experts ont su présenter un dossier béton pour que la majorité de cet argent leur reviennent. Tandis que ceux du continent africain n’ont pas su faire pareil faute d’un manque de savoir-faire en termes de préparation des dossiers bien ficelés, pour ne pas dire un manque d’expertise, aux donneurs de fonds. Dans le cadre des financements verts qui ont mobilisé 62 milliards de dollars, l’Afrique en a obtenu que 188 millions de dollars soit moins de 1% de ce montant alors qu’elle fait partie des régions les plus vulnérables aux changements climatiques et catastrophes naturelles.
En Afrique, 800 catastrophes naturelles ont été enregistrées entre 2013 et 2014 entrainant une perte de 4% de son PIB. La sécheresse en Ethiopie, les inondations au Mozambique entre autres.
Par Saër SY