« Les enjeux liés aux pertes et dommages est de reconnaître au niveau de l’agenda, surtout les aspects financiers. Depuis la COP 15, les débats portent sur cette question et l’Accord de Paris, en son article 8, avait reconnu la question du financement comme étant cruciale. Les pays Partis devaient s’accorder pour appuyer ceux qui souffrent de ces pertes », a dit Emmanuel Seck.
L’expert d’Enda Energie s’exprimait lors d’un atelier d’informations et d’échanges avec les Acteurs non étatiques (ANE) sur les enjeux clés de la COP 27, lundi 24 octobre 2022 à Dakar et organisé par Enda Energie, en partenariat avec l’African climate foundation (ACF) et European climate foundation (ECF). Cet atelier d’informations et d’échanges avec les Acteurs non étatiques sur les enjeux clés de la COP 27 est conduit par Enda Energie dans le cadre de l’initiative CAP COP 27. Ladite initiative lancée par Enda Energie avec l’appui financier d’ACF et l’ECF entend permettre aux champions sélectionnés en Afrique de l’Ouest une opportunité de mieux préparer et participer plus activement à la COP 27 de façon à porter la voix des préoccupations des collectivités territoriales et communautés locales.
Le But visé est de disposer d’informations factuelles sur les enjeux clés de la COP 27, d’échanger et dialoguer sur les implications sur le moyen, court et long terme des enjeux discutés sur leurs champs d’intervention et d’explorer les opportunités de la COP 27 par rapport au portefeuille d’actions des ANE.
« Cette COP 27 doit constituer un tournant, pour une action climatique ambitieuse en faveur des pays et des communautés les plus vulnérables. Cela passe par une accessibilité des financements climatiques pour l’adaptation et l’atténuation, mais aussi la mise en place d’un mécanisme pour le financement des pertes et dommages », a insisté M. Seck.
A l’en croire, Sharm-El Sheikh doit constituer un tournant pour une action climatique ambitieuse en faveur des pays les plus affectés par le réchauffement climatique, en vue de leur permettre de bâtir leur résilience. Cela passe par la reconnaissance du rôle crucial que jouent ANE dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris et dans l’opérationnalisation des Contributions déterminées au niveau national (CDN).
Moctar FICOU / VivAfrik