L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, ne cesse de plaider en faveur du continent africain. Après avoir rappelé, jeudi 15 septembre 2022 à Dakar, la capitale sénégalaise, à l’occasion de la tenue de la deuxième partie de la 18ème session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE-18) que les pays africains ne produisent que très peu de gaz à effet de serre, mais ils paient très cher les impacts de la crise climatique, il a affirmé que les USA aideront les pays africains à mettre en place des systèmes d’alerte météorologique précoce.
« 20 pays représentent 80% des émissions. Et 48 pays d’Afrique subsaharienne représentent 0,55% de ces émissions », avait-il rappelé, avant de reconnaître que « les pays développés doivent faire plus » pour que l’Afrique est la région la moins équipée en systèmes d’alerte météorologique précoce à l’échelle mondiale, avec seulement 40 % de la population couverte.
Les Etats-Unis feront des annonces concernant un soutien aux pays africains pour la mise en place de systèmes d’alerte météorologique précoce, lors de la 27ème Conférence de l’ONU sur le climat (COP 27) qui se tiendra en Egypte en novembre 2022, a annoncé l’envoyé spécial du président américain pour le climat.
Selon John Kerry, « 70% des Africains dépendent de l’agriculture pluviale, mais la plupart n’ont pas accès à des systèmes d’alerte météorologique précoce ou à des informations climatiques essentielles. Attendez-vous à des annonces visant à combler ce fossé, lors de la COP 27 ».
M. Kerry a également précisé que le financement de la mise en place de ces systèmes d’alerte météorologique précoce proviendra du Plan d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE), qui a été lancé par le président américain, Joe Biden, lors de la COP 26 tenue à Glasgow, en Ecosse en novembre 2021.
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Afrique est la région la moins équipée en systèmes d’alerte météorologique précoce à l’échelle mondiale, avec seulement 40 % de la population couverte. Ces systèmes permettent de réduire l’impact des phénomènes climatiques extrêmes comme les inondations, les épisodes de sécheresse et les tempêtes.
Moctar FICOU / VivAfrik