Afrique : les conséquences climatiques pousse le continent vers des mesures durables

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Conséquence climatique : le fleuve de la somalie se vide de ses eaux

Les eaux ont disparu du grenier à  blé de la Somalie et les enfants jouent désormais au football dans le lit asséché du fleuve Shabelle, mettant plus de trois millions de personnes en danger de malnutrition, selon l’ONU. En temps normal, le fleuve arrose sur un millier de kilomètres de nombreux champs qui produisent du maïs, des bananes, du sésame et d’autres fruits et légumes, et qui font vivre des milliers de familles. Mais cette année, le phénomène météorologique El Niño connaît une forte intensité. Il cause à   la fois des sécheresses dans certaines zones du globe et de graves inondations dans d’autres. L’Ethiopie, où le Shabelle prend sa source, subit ainsi sa pire sécheresse depuis 30 ans, avec 18 millions de personnes qui devraient avoir besoin d’aide alimentaire d’ici la fin de l’année, selon l’Unicef nous renseigne Vivafrikom.com.

Le Zimbabwe subit les foudres de la sécheresse

A l’image de la somalie, dans ce pays, la sécheresse dicte sa loi et ceci aux dépens de l’agriculture. En effet, la production de tabac devrait enregistrer un recul de 15%, cette saison et descendre à 160 millions de kilogrammes. Cette baisse est essentiellement la conséquence de la sécheresse qui sévit actuellement dans la région. Cet aléa climatique, induit par le phénomène météorologique El Niño, a contraint les producteurs à retarder la plantation du tabac, ce qui ne manquera pas d’impacter sur la production. Le Zimbabwe, qui exporte l’essentiel de sa production vers la Chine, a pu tirer 855 millions de $ de ses ventes de tabac l’an dernier.

Cameroun : IRAD produit chaque année 5 millions d’alevins

Le ministre camerounais de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), Madeleine Tchuinté, a effectué une visite de travail à l’Institut de recherche agricole pour le Développement (IRAD) de Foumban. Le chef de station, Dr Ntoupka Mama, a révélé que la ferme aquacole de Koupa-Matapit produit chaque année 5 millions d’alevins par an. Les travaux qui y sont menés, a-t-elle ajouté, pourront contribuer à limiter les importations de poissons et produits halieutiques qui, au cours de l’année 2015, ont drainé plus de 200 milliards de FCFA à l’extérieur du Cameroun. Par ailleurs, 12 pisciculteurs du département du Noun ont reçu chacun 2000 alevins, ainsi qu’une enveloppe de 200 000F, pour booster leur production nous apprend Médiaterre.

Les experts de Greenpeace exhorte Bolloré à mener une politique zéro déforestation en Afrique

Le communiqué de Greenpeace explique que « les plantations de palmiers à huile et d’hévéas constituent l’un des principaux moteurs de la déforestation », ajoutant que « l’Afrique ne représente encore qu’un faible pourcentage de la production au niveau mondial, mais on assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines. », rapporte Vivafrikom.com. Selon Céline Leuba, chargée de campagne de greenpeace « Notre objectif est que les forêts africaines ne connaissent pas le sort des forêts indonésiennes et malaisiennes. Les investisseurs doivent s’engager dès aujourd’hui à adopter des politiques zéro déforestation et le Groupe Bolloré ne peut pas se dédouaner de sa responsabilité à l’égard des pratiques de la Socin». Une entreprise ou le groupe Bolloré est actionnaire.

Capacitation des journalistes aux enjeux environnementaux

Le Réseau des radios d’Afrique de l’Ouest pour l’environnement (Rerao) s’investit davantage sur la gestion des questions environnementales en outillant les journalistes à mieux jouer leur rôle dans la sensibilisation sur les enjeux. La planète entière ressent au­jourd’hui les effets des changements climatiques. Pour son président, il s’agit pour eux de «contribuer à la bonne gouvernance, à la conservation, à la gestion durable et équitable des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest par l’amélioration de la communication radiophonique», informe Babacar Mbaye Baldé. Il s’agira de produire une émission régionale sur la question de la gestion durable des ressources naturelles, de permettre aux journalistes de réfléchir sur les initiatives à mener pour pérenniser l’existence et capitaliser l’expérience des premières années.

Ndéye Fatou NDIAYE / VivAfrik

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