Le passage du ministre Béninois en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB) a été l’occasion pour d’expliquer l’opportunité et la pertinence des mesures prises par le gouvernement pour faire baisser les prix des engrais et pesticides agricoles.
« En 2015, nous étions à 214 000 tonnes. Aujourd’hui nous sommes à 531 000 tonnes à la campagne passée. Il y a un an, nous étions à 411 000 tonnes » a dit Gaston Dossouhoui parlant de la production du riz au Bénin au fil des ans.
« Même avec les fluctuations de Covid-19 et autres qui ont influencé la production céréalière » et quelques poches de sécheresse, « nous sommes restés autour de 1 700 000 – 1 600 000 tonnes de céréales produites sur les 3 – 4 dernières années » a fait valoir l’autorité visiblement satisfait de la production céréalière au Bénin.
A l’en croire, les mesures prises par le gouvernement pour faire baisser les prix des engrais et pesticides agricoles viennent à point nommé parce que la demande en céréale est grande en Afrique de l’Ouest actuellement.
« Dans la sous-région ouest-africaine nous avons un déficit céréalier de plus de 9 500 000 tonnes. Et le seul pays voisin, le Nigéria, a un déficit de 4,5 millions de tonnes. Le Niger a un déficit de moins de 40% de ses besoins. C’est des marchés ouverts, des opportunités pour nous. Et c’est pour cela que nous devons veiller à ce que ces intrants-là puisse aller vers les cultures vivrières » a indiqué M. Dossouhoui qui milite pour une hausse de la production dans la mesure où le marché est demandeur.
Moctar FICOU / VivAfrik