Côte d’Ivoire – Pêche et aquaculture : Les experts et parties prenantes planchent sur le AFRM

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Réunis à Abidjan, la capitale économique ivoirienne du 9 au 11 mars 2022, les experts et parties prenantes du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Afrique réfléchissent sur le Mécanisme africain de réforme de la pêche (AFRM) de l’Union africaine (UA) en présence des acteurs étatiques et non étatiques du secteur issu de plusieurs pays.

Ces échanges sont initiés par le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-IBAR), un bureau technique relevant du Département de l’agriculture, du Développement rural, de l’Economie bleue et de l’Environnement durable de la Commission de l’UA, et de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).

Selon le site d’information rti.info, le secteur de la pêche joue un rôle social et nutritionnel important avec une valeur brute de plus de 26 milliards de dollars américains, environ 12 millions d’emplois avec des femmes constituant environ 27 % de la main-d’œuvre totale. La production totale de poisson en Afrique est d’environ 12,5 millions de tonnes, soit environ 6 % de la production mondiale de poisson.

Le secteur contribue à 1,26 % du Produit intérieur brute (PIB), avec environ 9,6 kg de consommation de poisson par habitant, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale (20,5 kg). En outre, le secteur joue un rôle important dans le commerce international et régional ; l’Afrique importe environ 5 milliards de dollars américains de poisson par an et exporte environ 7 milliards de dollars.

« Cependant, ces avantages sont menacés car les quantités de poissons capturés approchent rapidement de leurs limites ; (…) le secteur est également confronté à d’autres défis environnementaux, tels que les impacts du changement climatique et de la pollution », a relevé à rti.info, le représentant de l’AUDA-NEPAD, Dr Clément Adjorlolo lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion inaugurale des groupes de travail révisés du Mécanisme africain de réforme des pêches à Abidjan.

Pour sa part, le représentant de l’UA-IBAR, Mohamed Seisay, a appelé, selon la même source, les participants, notamment de représentants des petits producteurs, des experts, ainsi que des acteurs étatiques, à s’engager dans la promotion des bonnes pratiques de pêche.

Le représentant du ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Stéphane Séripka, a salué l’initiative de ses travaux, estimant que la mise en œuvre du Mécanisme africain de réforme de la pêche va redynamiser le secteur.

Moctar FICOU / VivAfrik

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