La société d’exploration pétrogazière Eco Atlantic a annoncé, lundi 10 janvier 2022, qu’elle a signé un protocole d’accord avec Azinam, pour l’acquisition de 100 % du portefeuille d’actifs de ce dernier en Namibie et en Afrique du Sud.
Cette procédure stipule que la stratégie de développement d’Eco Atlantic consiste en l’acquisition et le développement d’opportunités pétrolières uniques en amont, avec un accent particulier sur l’industrie florissante de l’Afrique australe.
Cela représente d’une part, en Afrique du Sud, 50 % d’intérêt opérationnel, ainsi que le statut d’opérateur dans le bloc 2B situé dans le bassin offshore d’Orange. D’autre part, il s’agit d’une participation de 20 % dans le bloc 3B/4B en eau profonde.
Côté Namibie, la compagnie Eco Atlantic va acquérir une participation nette de 85 % dans l’ensemble des blocs pétroliers où Azinam est partenaire à savoir les Licences d’exploration pétrolière (PEL) n° 97, n° 98 et n° 99. Avec son intérêt existant dans le PEL n° 100, Eco Atlantic sera l’opérateur des quatre blocs, une fois l’accord conclu.
Par cette transaction Azinam va participer au capital élargi d’Eco Atlantic à hauteur de 16,65 %. La société obtiendra en plus des bons de souscription valables seulement en cas de découverte commerciale.
Il faut toutefois préciser que la transaction devrait être finalisée d’ici le 31 janvier 2022, une fois que certaines conditions préalables seront remplies. Il faudra entre autres qu’un contrat d’achat d’actions soit signé entre les deux sociétés, d’une part. D’autre part, il faudra obtenir les approbations requises, tout en effectuant les diligences nécessaires dans un délai raisonnable.
D’après Gil Holzman, cofondateur et PDG d’Eco Atlantic, « l’objectif de la société est de construire un portefeuille qui offrira aux actionnaires une présence à court terme sur des forages catalyseurs à fort impact ».
Par ailleurs, le patron a annoncé qu’Eco prévoit d’effectuer une campagne de forages en Afrique du Sud cette année et que des discussions positives sont en cours avec les principales parties prenantes, en ce qui concerne le financement.
Rappelons qu’Eco est cotée sur les bourses TSX à Toronto et AIM à Londres. La société détient des licences d’exploitation en mer en Namibie, en Afrique du Sud et en Guyane.
Moctar FICOU / VivAfrik