« Aux États-Unis, jusqu’à un poisson sauvage importé sur trois avait été capturé illégalement, et donc vendu illégalement. Volé, souvent dans des pays qui en ont le plus besoin, où il y a maintenant des guerres pour le poisson. L’une des causes des désormais tristement célèbres pirates de la Somalie, maintenant redoutée dans le monde entier, était en fait la pêche illégale », note-t-on.
Ils étaient autrefois d’humbles pêcheurs qui travaillaient pour nourrir leurs familles, mais lorsque la Somalie est tombée dans la guerre civile, des navires de pêche illégaux étrangers ont envahi leurs eaux et ont commencé à pêcher, a rappelé Selon marseillenews.net qui a relayé ces rapports.
Le Marine Stewardship Council, une organisation indépendante à but non lucratif qui « établit une norme pour la pêche durable » a riposté au documentaire sur certaines de ses affirmations, mais a déclaré qu’il était nécessaire d’être plus conscient de la pêche.
Une partie de leur déclaration se lit comme suit : « Bien que nous ne soyons pas d’accord avec une grande partie de ce que disent les réalisateurs de documentaires de Seaspiracy, une chose avec laquelle nous sommes d’accord, c’est qu’il y a une crise de surpêche dans nos océans. Cependant, des millions de personnes dans le monde dépendent des fruits de mer pour leurs besoins en protéines, a poursuivi marseillenews.net.
Selon ce site d’information, la population mondiale devant atteindre 10 milliards d’habitants d’ici à 2050, il est plus urgent que jamais d’exploiter nos ressources naturelles de manière plus responsable. La pêche durable a un rôle vital à jouer dans la sécurisation de ces ressources.
Express.co.uk a lancé une nouvelle campagne pour aider à sauver l’environnement britannique. Nous avons appelé le Premier ministre Boris Johnson à faire preuve de leadership mondial sur la question à l’approche du sommet du G7 à Cornwall en juin et du sommet critique de la COP 26 sur le changement climatique à Glasgow en novembre. Avec l’entrepreneur vert Dale Vince, nous avons demandé au gouvernement de supprimer la TVA sur les produits verts et de faire plus d’espace pour la nature.
Si nous continuons à pêcher au rythme actuel, l’humanité fera face à des « océans vides » d’ici à 2048, alerte-t-on. Suffisant pour l’Union européenne (UE), dans le cadre de la Politique commune de la pêche (PCP), de « viser à garantir que la pêche et l’aquaculture soient durables sur les plans environnemental, économique et social ».
Par contre, dans le même temps, « Seaspiracy » de Netflix a choqué les téléspectateurs après que le cinéaste Ali Tabrizi a découvert l’impact de la pêche commerciale sur le monde. Grâce à un certain nombre d’entretiens avec des experts et des militants, un tableau qui donne à réfléchir de l’écosystème marin est brossé. Mais M. Tabrizi a affirmé que les incitations gouvernementales jouaient un rôle dans le problème de la durabilité.
Poursuivant son speech, il a confié à nos confrères de marseillenews.net qu’« une subvention est l’argent des contribuables donné à une industrie pour maintenir le prix d’un produit ou d’un service artificiellement bas. Dans un nombre croissant de pays, plus d’argent sortait que la valeur du poisson qui revenait. Les subventions ont été lancées à l’origine comme un moyen d’assurer la sécurité alimentaire mais, ironiquement, ils sont désormais la cause de l’insécurité alimentaire dans de nombreuses régions en développement ».
Si l’on se fie aux rapports relayés par le média en ligne marseillenews.net, l’UE serait en tête de cette liste, avec une flotte de pêche de près de 100 000 navires. L’Oceana, organisation à but non lucratif de conservation des océans, avait précédemment affirmé que, « malgré la situation précaire de la pêche en Europe et au-delà, l’UE continue de fournir des subventions massives pour soutenir ses flottes de pêche ». Ils ont affirmé que l’Europe était l’un des trois premiers subventionneurs du monde, avec la Chine et le Japon. Et le capitaine de Sea Shepherd, Peter Hammarstedt, a déclaré que cela avait conduit l’UE à « piller » les eaux des pays en développement, a poursuivi notre source.
Moctar FICOU / VivAfrik