Angola : la protection de l’environnement, un défi pour la société angolaise

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Le défi lancée il y a 44 ans, sur la nécessité d’adopter des niveaux de vie durable, susceptibles de promouvoir une gestion équilibrée des ressources naturelles, demeure malheureusement, toujours une question préoccupante pour la société angolaise. Lorsque le 31 janvier 1976, a été instituée en Angola, la Journée nationale de l’environnement, à la suite de la Semaine de la conservation de la nature, qui s’est tenue à Luanda, la finalité était d’éveiller la conscience humaine sur la nécessité de la protection de l’environnement. Cependant, l’actualité angolaise montre le contraire, on constate une forte agression des écosystèmes: il y a plus d’émission du Co2 dans l’air, rejet d’énormes quantités de déchets plastiques sur le sol et dans les rivières et contamination de l’océan avec du pétrole brut. Les autorités angolaises ont mené et promu des actions en faveur de l’environnement, mais on continue à agresser les animaux, la végétation, braconnage et déboisement, des constructions anarchiques qui, alors détruisent l’écosystème, la pollution environnementale, parmi tant d’autres actions néfastes. La Constitution angolaise, dans son article 39, établit que chacun a le droit de vivre dans un milieu ambiant sain et non pollué, de même, chacun a le devoir de le défendre et de le préserver. Néanmoins, la réalité montre que la population ne comprend pas cette vision. Dans ce contexte, les autorités doivent prendre des mesures visant à décourager et à sanctionner ces actes illégaux. Mais il faudra plus tôt recourir aux langues nationales pour transmettre le message de la législation environnementale auprès de la population, allafrica.com.

CAFAC : renforcement de l’expertise africaine au sein du groupe de pilotage du Comité pour la protection de l’environnement en aviation (CAEP)

Dans un courrier adressé aux Directeurs généraux des autorités d’aviation civile de ses pays membres, le Secrétaire général de la CAFAC, Tefera Mekonnen, les encourage à désigner au sein de leurs administrations des experts en tant que personnes de référence en matière d’environnement. « Le CAEP reste un organe technique important au sein de l’OACI, par l’intermédiaire duquel sont développées les Normes et Pratiques Recommandées (SARP) et les Politiques environnementales. Il est important que l’expertise africaine au sein du CAEP soit renforcée et mieux coordonnée afin de garantir que les capacités respectives des États membres soient renforcées et que les positions communes africaines sur les questions qui nous importent, quel que soit notre niveau d’activité et de développement de l’aviation, soient  coordonnées  et promues  de manière proactive à tout moment », écrit le M. Tefera. « Je souhaite donc vous encourager à nommer des experts qui seront considérés comme membres ou observateurs du CAEP à cette fin et à assurer la liaison avec la CAFAC en tant que personnes de référence en matière d’environnement », conclut-il dans des propos relayés par anacgabon.org.

Cyanure et mercure : des dégradants de l’environnement

L’orpaillage étant une des principales sources de revenue au Mali, n’est pourtant pas sans conséquence, sur l’environnement : l’eau, le sol, l’air, la faune et la flore.  Après la déforestation liée à l’utilisation abusive du bois, les produits chimiques s’invitent également dans cette catastrophe naturelle. Si l’exploitation minière est très bénéfique à l’économie, toutefois elle entretient une relation très incompatible avec toutes les questions en rapport avec la protection, et le respect de l’environnement. L’usage des produits chimiques (mercure et cyanure), a de lourds impacts environnementaux, entre la contamination et la pollution des eaux, de l’air et des sols. Que ça soit l’exploitation artisanale ou industrielle, l’utilisation des tractopelles, les bennes, les bulldozers, les produits chimiques comme le mercure et le cyanure dans le traitement de l’or, est un vrai danger pour notre environnement. « Le cyanure est un poison qui provoque la mort par asphyxie après quelques minutes, le mercure par contre est un tueur silencieux. Le mercure et le cyanure sont utilisés au Mali depuis au moins deux décennies, mais ces dernières années leur utilisation a pris une proportion très inquiétante, surtout au niveau des orpailleurs, » nous explique un géologue de la Cellule d’Appui à la Décentralisation et à la Déconcentration des Mines. Ainsi leur usage, entraînant leur lot de pollution sous toutes ses formes et de catastrophes à court et à long terme mettant en danger les générations futures. Par ailleurs, l’excavation des dynamitages est faite avec des produits chimiques qui peuvent contaminer la nappe phréatique. Ça c’est uniquement la partie mining » nous explique, Mamadou, chargé de l’environnement d’une mine de la place, souligne malijet.com.

Moctar FICOU / VivAfrik                             

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