L’UE débloque 50 millions d’euros d’aide pour endiguer la sécheresse dans la Corne de l’Afrique

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La Commission européenne vient de débloquer 50 millions d’euros supplémentaires pour faire face à la vague de sécheresse qui touche la Corne de l’Afrique, ce qui porte l’aide de l’UE à plus de 360 millions d’euros depuis 2018. Treize millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire d’urgence dans la Corne de l’Afrique, insiste le Commissaire européen à l’aide humanitaire. Plus alarmant encore pour Christos Stylianides, qui vient d’effectuer plusieurs déplacements dans la région : les 4 millions d’enfants qui se trouvent dans un état de malnutrition aiguë. En cause, les épisodes de sécheresse à répétition qui touchent la Somalie, l’Éthiopie, l’Ouganda et le Kenya. Des épisodes qui interviennent un an à peine après la fin de la vague de sécheresse sans précédent de 2016 et 2017. Les communautés ne sont pas encore complètement remises. Elles sont donc plus vulnérables, déplore la Commission. L’institution a donc décidé de débloquer une nouvelle tranche d’aides pour la région. La Commission qui finance le travail des agences des Nations unies et des ONG internationales sur le terrain, comme celui de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en Éthiopie. L’un des programmes financés vise à nourrir et à vacciner le bétail pour subvenir aux besoins de la population, lit-on dans les colonnes de rfi.fr.

Que dit le nouveau rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur le Climat) ?

Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur le Climat publie aujourd’hui un nouveau rapport centré sur l’exploitation des terres et la façon dont la modification de l’usage des sols impacte le climat. La planète va mal, et ce n’est pas le GIEC qui nous dira le contraire. Ce jeudi, le groupe intergouvernemental (dont la mission est d’évaluer les informations scientifiques nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine) présentait un rapport spécial sur « les changements climatiques, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ». Ce rapport long de 1200 pages complète celui sur les effets d’un réchauffement planétaire de 1,5°C publié en octobre 2018 et précède celui attendu en septembre prochain sur les océans et la cryosphère (glaciers et calottes polaires). Comme chacune de ses études, le GIEC a bien veillé à dresser un « résumé à l’intention des décideurs », approuvé hier par les représentants de ses 195 pays membres (dont la Belgique). On l’a lu, et voici ce qu’on en retient. Pour la première fois, la majorité des scientifiques ayant rédigé ce rapport proviennent de pays en voie de développement, soit ceux les plus touchés par le réchauffement climatique. En tout, 108 experts issus de 52 nations ont participé à la rédaction du document. Pour conclure l’élaboration d’un rapport du GIEC, ses pays membres le ratifient à l’issue d’un échange avec les scientifiques l’ayant rédigé, renseigne tamoudre.org.

Ce qu’il faut retenir du dernier rapport du GIEC sur les sols de la planète

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat publie, jeudi, un rapport sans précédent sur l’état des sols de la planète et la façon dont leur exploitation par les humains les affecte et bouleverse le climat. Du 2 au 8 août, à Genève, des délégations des 195 Etats membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) se sont réunies pour approuver ligne par ligne le résumé aux décideurs, concentré en 65 pages, du large état de la science réalisé par plus d’une soixantaine de scientifiques du monde entier sur le changement climatique et les sols. Leurs conclusions sont aussi inquiétantes qu’encourageantes. «C’est le premier rapport du Giec qui s’intéresse à l’ensemble de terres émergées et qui présente l’ensemble des données chiffrées sur la pression que nous exerçons sur nos terres, soit directes, via des activités comme l’exploitation forestière ou l’agriculture, soit indirectes par le biais du changement climatique», explique Nathalie de Noblet-Ducoudré, bioclimatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement et co-auteure du chapitre 2. Un des premiers et plus frappant constat de cette évaluation mondiale est la proportion des terres atteintes par la main humaine. Ainsi trois quarts des sols émergés non englacés subissent notre exploitation, un quart est considéré comme dégradé (perte de productivité, touchés par l’érosion). Il ne reste donc que moins d’un quart des terres planétaires libres de l’influence directe humaine, indique liberation.fr.

Moctar FICOU / VivAfrik                

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