Renouvelable, Recyclable : Quand l’Afrique s’engage dans le développement durable

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Désormais, plus de sacs plastiques au Maroc
Ce texte interdisant l’utilisation et la fabrication de sacs en plastique a été adopté à Rabat dans le cadre d’une prise de conscience collective du danger et des effets négatifs sur la santé, la faune et la flore, mais aussi l’écologie. La loi se veut contraignante et s’accompagne d’une batterie de mesures, comme des amendes pouvant atteindre les 100 000 euros pour les fabricants.
Le déclic, vient du fait que chaque Marocain consomme en moyenne 900 sacs en plastique par an. Avec un réseau de recyclage balbutiant, les 120 000 tonnes de sacs rejetés chaque année dans la nature dans le royaume ont fini par alerter les politiques. Ce texte va entrer en vigueur à partir de juillet prochain renseigne Vivafrik.

Électrification au solaire : 16 milliard pour le Cameroun
Ce projet va démarrer en 2016 et permettra l’électrification de 1000 localités camerounaises grâce à l’énergie photovoltaïque précise le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna. Ce projet va permettre au pays de diversifier son mix-énergétique dans lequel le solaire, l’éolien et la biomasse ne représentent actuellement qu’à peine 1% de la production globale.

Nigéria : une centrale solaire photovoltaïque 100 MW pour l’Etat de Kano
Alfonso Sébastian, l’ambassadeur espagnol auprès du Nigéria a confirmé la volonté d’une entreprise de son pays d’installer une centrale solaire photovoltaïque de 100 MW de capacité dans l’Etat de Kano. Selon Agence ecofin, la société qui prendra en charge tous les frais liés à la mise en œuvre de ce projet demande aux dirigeants de l’Etat de mettre à leur disposition un emplacement assez près du réseau électrique pour démarrer le projet. C’est à ce titre que le gouverneur de l’Etat, Abdullahi Umar Gnduje assure l’engagement de son administration à mettre en place un environnement favorable à l’investissement privé.

Les acquis scientifiques du projet FOSAS vulgarisés à Yaoundé titre Vivafrik
Les experts africains étaient en conclave pour trouver une solution permettant de favoriser l’accès des populations paysannes aux ressources forestières et davantage aux produits forestiers non-ligneux (Pfnl), dans le cadre du FOSAS. D’après l’expert Papa Saliou Sarr «Fosas est un projet qui a pour objectif de mener les activités de recherche accès sur quatre composantes : l’agriculture durable, les sciences du sol, la transformation des produits alimentaires, essentiellement le manioc, et les Pfnl». En effet, ce projet apporte des connaissances en matière d’exploitation agricole familiale et de gestion durable des ressources naturelles renouvelables, confit ce site.

Crime contre l’environnement : Interpol prend les devants
Mus par la gravité de la situation et de l’urgence à agir pour lutter plus efficacement contre les crimes environnementaux, les participants de la conférence internationale sur la ’’Sécurité et les crimes contre l’environnement à Nîmes (France) encouragent les décideurs à renforcer la prévention et à intensifier la répression les crimes environnementaux. Actuvert indique que les participants ont aussi demandé aux décideurs d’améliorer la réparation des préjudices causés par les crimes environnementaux. Ils ont aussi suggéré aux décideurs de poursuivre les efforts de coordination internationale pour lutter contre les réseaux criminels et de procéder au suivi des mesures de lutte contre la criminalité environnementale. Une initiative d’Interpol et ses partenaires.
Ndéye Fatou Ndiaye / VivAfrik

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  1. Conférence Internationale sur l’Agriculture en Afrique de l’Ouest (CEDEAO/NEPAD)
    Chronique d’un échec annoncé
    La CEDEAO a été créée en 1977 dans un but purement économique. Elle devait, selon les termes officiels de l’organisation, « favoriser la croissance économique et le développement en Afrique de l’Ouest », c’est-à-dire dans les 15 Etats membres qui la composent.
    Mais depuis lors elle peine à faire décoller économiquement ses pays membres.
    La manifestation est organisée par le Département Agriculture, Environnement et Ressources en Eau de la CEDEAO, en collaboration avec le Gouvernement du Sénégal et le NEPAD ; le thème s’intitule « Un Forum global « Bilan ECOWAP+10 et Perspectives pour 2025 »
    .Des Forums sectoriels sur le « Financement de l’offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la production rizicole en Afrique de l’Ouest » et sur le « Programme de Productivité en Afrique de l’Ouest ».
    La conférence en est une parfaite illustration de l’échec de la CEDEAO.il nous faut plus de place pour les producteurs là où l’on débat de leur situation ; j’invoque un grand penseur qui disait « si vous discutez pour moi, sans moi vous êtes contre moi « ;
    Les participants au Forum Global Bilan ECOWAP +10 ont jugé insatisfaisants les résultats obtenus et ont traduit leur scepticisme pour les perspectives horizons 2025 car selon eux ce qu’on ne peut pas réussir en 40 ans l’on ne pourra faire en 10 ans selon eux la CEDEAO économique est loin d’être réalisée ;
    D’ailleurs des couacs organisationnels ont été notés lors de l’ouverture officielle de la conférence qui a connu un faible taux de participation malgré son jumelage avec la foire technologique du CORAF WECARD une autre organisation qui peine aussi à assurer aux africains les conditions d’une meilleure compétitivité et productivité de leur agriculture ;
    La conférence est mal partie pour déboucher sur de meilleures conditions de relance de la production rizicole en Afrique de l’Ouest ; d’où agir par les actes pour 2025 et rien que par les actes et cessez d’être sur des choses aériennes liées aux voyages aux perdiems et aux avantages supportés par l’agriculture et qui ne militent pas à son développement en Afrique de l’Ouest ; les projets sur le terrain sont des anciens projets issus d’autres programmes et projets retapés dont les initiateurs continuent toujours de montrer à la face des bailleurs et partenaires ; il faut cesser la ruse et la tromperie ;
    La presse sénégalaise aussi bien généraliste que spécialisée a décriée l’inéquité du traitement qui lui a été administré ;pas de badge encore moins de considération pour accéder à la salle ;elle a été laissé en rade dans un pays où la volonté de développer l’agriculture est manifeste avec de sérieuses options prises par son leader charismatique en matière de développement Son Excellence le Président MACKY SALL ; Mr le Président soyez notre avocat auprès de ces gens qui viennent dans nos pays et qui imposent leur diktat et qui ne nous associent pas, ou bien qui s’attachent à un soit disant de cabinet de communication pas d’audience , pas habile, pas de médiation avec les médiats ;cela pose problèmes .
    Les perspectives sont ainsi sombres pour 2025 pour cela des ruptures fortes doivent être exercées pour que l’Afrique change de trajectoire face au développement économique.
    Le chemin est certes long et plein d’embûches mais difficile c’était le chemin ;l’exemple de la Chine et du Japon et du Brésil est là et doit nous inspirer
    Babacar Sene
    Journaliste
    Directeur de publication
    Journal Agropasteur
    Dakar Sénégal

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